Découvrir le patrimoine
3 circuits vous sont proposés: l'étang, l'ancienne ligne de chemin de fer et le camp.
Bonne balade.
Découverte du bourg et de l'étang
La commune porte le nom de Saint Gildas, Gueltas en breton, premier abbé de St Gildas de Rhuys.
Le territoire est limité à l’est par le tracé de l’ancienne voie romaine, au sud de Meucon, à l’Est par celle de Locmaria, et au Nord par la paroisse de Plaudren dont elle a été détachée en 1842. L’érection en commune date de 1864.
Le 18 juillet 1887, un grave incendie ravage plusieurs maisons du bourg. L’église, nouvellement construite dix ans plus tôt est épargnée de même que le couvent des religieuses.
Locqueltas a su conserver son petit patrimoine : un magnifique calvaire à panneau du XVIe siècle se dresse à l’entrée du cimetière, la fontaine du Goah Glas du XVIIIe siècle, la croix dite de Coëtcandec sur la route de Bignan, érigée en 1613.
En fin de parcours, à proximité du bourg, l’étang du Pont Berthois est propice à la balade et accueille quelques activités.
Manoirs et ancienne ligne de chemin de fer
Jusqu’à la révolution, Locqueltas est divisée en sieuries et seigneuries : Bodali dont le manoir est mentionné dès 1427 comme appartenant à Jean du Helen ; Trédec qui appartient à la même date à Sylvestre du Tressay époux de Jeann du Helen, fille du sieur de Bodali ; et Camezon, la plus importante par l’étendue de son fief, occupant une position stratégique de sur-veillance au bord du Loch.
Le 25 janvier 1800, la bataille du Pont du Loch oppose républicains et chouans et met fin aux troubles post-révolutionnaires. Un champ situé tout près du Loch, à Camezon, est toujours connu sous le nom de cimetière : plusieurs combattants y auraient été enterrés.
Initiée en 1892, la voie de chemin de fer reliant Vannes à Locminé traverse Locqueltas depuis le Guerny au sud-Est jusqu’à Camezon. Le « petit train » s’arrête pour la première fois à la gare de Morbouleau en octobre 1902. En ce début de siècle, tournée vers l’agriculture, Locqueltas doit son développement au passage du train et aux engrais qu’il transporte.
Nombre de maisons du bourg et de fermes sont ainsi construites entre 1880 et 1930 : les nouvelles constructions sont à étage, délaissant le chaume traditionnel au profit de l’ardoise.
Les vestiges du camp de Meucon
Locqueltas a été amputée d’une partie de son territoire Sud pour permettre la création du camp de Meucon, au lendemain de la guerre de 1870.
Commencées en 1874, les expropriations de terres mais également de maisons sont terminées deux ans plus tard.
Au lendemain de la guerre de 14-18, le camp de Meucon reçoit les alliés américains.
Ils installent dans le « camp français » un important hôpital, occupent l’aérodrome et créent leur « camp américain » sur Locqueltas, entre le bourg et le village du Reste.
Chargé de la construction du camp, le capitaine américain Henry Hallauer arrive le 21 septembre 1917.
Le Colonel Roger Mason en prend le commandement le 14 avril 1918. Deux brigades combattantes arrivent les 7 et 13 juin ; le premier des centaines de blessés, accueilli dans l’hôpital nouvellement construit, arrive le 14 juin. 73 officiers encadrent plus de 1000 hommes de troupes, près de 200 civils dont des Chinois, et les 450 prisonniers allemands qui participèrent aux travaux d’installation.
Locqueltas garde bien le souvenir de cette époque, ne serait-ce que par le nom de la « Route américaine ».
Avec les américains étaient arrivés l’hygiène, l’eau courante et l’électricité. Les châteaux d’eau construits par les américains subsistent à Trédec, Lann Vihan, près de Trémérian et à l’entrée Est du bourg.
A proximité du camp, veuillez respecter les consignes relatives aux manoeuvres militaires.